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la vision d'une praticienne ayurvédique à genève

A travers mes premiers pas en tant que praticienne, j’ai réalisé qu’une véritable amélioration de l’état de santé ne peut s’amorcer que lorsque le contact s’est établi avec le patient à un niveau très personnel et individuel; soit à un niveau physique, biochimique et mental. Les moyens utilisés pour y parvenir ne sont pas aussi importants que la compréhension du miracle émanant de chaque être divin. Avec empathie, joie et respect, chaque individu expérimente un courant d’énergie guérisseur; la force vitale appelée OJAS en sanskrit. Avoir confiance dans les pouvoirs de guérison présents en chaque être humain est ce que je souhaite transmettre à mes patients dès la première consultation.

 

La féminité

Les femmes d’aujourd’hui n’ont pas l’habitude de considérer qu’elles sont un miracle et tendent ainsi à se traiter ou se laisser traiter plutôt de façon mécanique, parfois sans connexion profonde avec leurs corps physique et énergétiques.

Or, l’Ayurveda a une compréhension unique de l’anatomie du corps de la femme qui englobe non seulement ses différentes enveloppes corporelles (Kosha) mais également leurs émotions le mental et l’esprit.

C’est aussi la raison pour laquelle je travaille en intégrant les postures de yoga ainsi que les techniques de respiration dans les protocoles que je délivre. Mon approche se veut holistique, individuelle et a pour but d’accompagner les femmes vers une autre perspective que celle de la médecine occidentale en proposant une alternative naturelle et une prise de conscience vers la connaissance de soi.

A travers cette démarche les femmes peuvent reprendre la responsabilité de leur propre santé au lieu de transférer ce pouvoir à un membre de la communauté médicale exclusivement. La connaissance est le pouvoir personnel qui confère la responsabilité de son propre corps et la possibilité de choisir une alternative à la médecine moderne.

"Il est possible à chacun de nous de reprendre le contrôle de son esprit et de son corps"

Il est fascinant de faire découvrir à mes patientes, à travers la médecine ayurvédique, les pratiques passées.

Par exemple, savoir que l’on donnait du temps aux femmes pour être seules pendant leurs menstruations, non à cause des toxines qui fait qu’on les mets à l’écart comme dans certaines religions, mais parce qu’on comprenait que leur attention et leur énergie avaient besoin d’un bref moment pour se tourner vers l’intérieur. Ce phénomène est évident dans la nature, où, l’hiver, l’énergie de la terre est tournée vers l’intérieur. C’est grâce à ce temps d’intériorisation de l’énergie que nait le printemps. Les femmes expérimentent ce cycle tous les mois, qui reflète le cycle naturel plus imposant. La compréhension de cet aspect donnait aux femmes le temps de nourrir leur potentiel créatif, qui se manifestait souvent par la réalisation humaine ultime, la Réalisation de Soi. 

 

Cet exemple illustre bien le but de l’Ayurveda qui n’est autre que de vivre en harmonie avec votre nature et avec la vie. Or on ne permet pas aux femmes de prendre quelques jours pour intérioriser leur potentiel créatif vers sa source. Ce phénomène est cause de nombreux problèmes sociaux et de frustrations personnelles, sans mentionner les problèmes relationnels. En avoir conscience est réconfortant.

La maladie

 

Selon l'Ayurveda, l'état de Santé n'est pas l'absence de maladie mais l'état d'équilibre des doshas. C'est une médecine préventive qui honore l'être humain en tant qu'individu et à ce titre il n'existe pas de traitement unique pour traiter les symptômes. La méthode dépend de qui vous êtes et du contexte de votre vie.

A un niveau profond, l’Ayurveda considère par exemple que les cancers sont des êtres étrangers dans le corps. Pour que ces êtres prennent racine à l’intérieur du corps, il faut qu’il y ait rupture dans la force vitale ou Prana. Le Prana est le lien entre le corps, la personnalité, la fonction mentale et l’âme. C’est l’âme (le Jiva en Sanskrit) qui se réincarne selon les croyances hindouistes et bouddhistes notamment et c’est le Prana qui relie le corps à l’âme. Du point de vue ayurvédique, le cancer ne peut pas s’implanter dans le corps si ce lien est fort. Il doit y avoir une forme de cassure, consciente ou inconsciente, dans le désir même de vivre. L’envie de vivre est le lien tangible que nous avons avec le Prana. Ce lien en est venu à être perturbé d’une manière ou d’une autre et l’ « autre être » (le cancer), s’est installé dans le corps. C’est une piètre tentative d’expliquer certaines des fonctions les plus subtiles du Prana et de ses rapports avec la conscience individualisée manifeste dans le temple du corps. Aussi si le temple est profané ou rejeté par la façon de vivre et les drogues (alcool, tabac etc.), le lien avec le Prana se trouve affaibli. Quand c’est possible, une vie heureuse et harmonieuse est la meilleure prévention contre toute maladie.

 

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